Sur la lande douce et dévêtue
Je promenais mes pas impromptus
Mélancolique, pensif, ouvert à l’inconnu
Et j’admirais la lavande bleue ingénue
D’immenses champs tendus vers le levant
Les longues tiges ondoyaient telles des jeunes filles
Qui, insouciantes, entre ciel et terre dansent et vrillent
Emportées par leurs rêves, les cheveux dans le vent
Ce mistral doux et chaud, porté par le soleil
Venait tiédir leur teint pur et vermeil
Les ruches blondes brillaient nues face au ciel
Enfantant en leur sein couvains et merveilleux miel
Auteur : François P. VALLET, 1er juillet 2021
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